Les Rencontres – Librairie

LES RENCONTRES – LIBRAIRIE

Sylvie Mayer​

14h

Sylvie Mayer,  co-animatrice de la commission nationale ESS du PCF est la co-coordinatrice du projet du Manifeste pour une conception communiste de l’Économie Sociale et Solidaire, un ouvrage, qui se veut un outil pour tous ceux qui veulent s’inscrire dans une démarche de dépassement du capitalisme pour construire un monde qui n’a encore jamais existé.

Ce manifeste initié par la commission ESS du PCF est le fruit d’un travail collectif et s’adresse  à la fois aux communistes, parce qu’ils ont toujours voulu construire un monde post-capitaliste mais n’ont pas toujours pris conscience des potentialités de l’ESS, et aux acteurs de l’ESS, qui n’ont pas non plus toujours pris conscience des potentialités de leurs pratiques et de leur lien avec le combat des communistes.

Il s’agit d’aider à faire naître une nouvelle culture pour lutter contre ces « monstres » dont Gramsci voyait l’apparition lorsque « l’ancien monde se meurt et le nouveau tarde à apparaître ».

Sylvie Mayer​ est responsable du secteur ESS du PCF a été, députée européenne de 1979 à 1994. conseillère régionale Ile de France de 1998 à 2005 elle sera presente sur la fête de l’Humanuté Bretagne le 21 novembre à 14 heures.

 

Florentina Postaru

15h45

La Roumanie, pays latin situé au sud-est de l’Europe, a connu dans les années 80 la période la plus tragique de son histoire : le régime totalitaire de Nicolae Ceausescu. Arrivé au pouvoir en 1965, il domine cruellement son peuple en l’affamant, jusqu’à sa chute, il y a 30 ans, en décembre 1989. Florentina Postaru avait 13 ans.

Aujourd’hui, vivant en France, elle fait le récit d’une jeunesse sous la dictature, suivie de la découverte de la société d’opulence occidentale. Rien n’est triste dans ses textes, mais tout est poignant. Le plus marquant, c’est le choix délibéré de l’humour. L’auteure l’affirme, son pays aime rire et elle a souhaité avec un humour très roumain, nourri de dérision, de légèreté et d’ironie, évoquer ces années terribles.

Cet humour pour raconter l’oppression, le manque, la peur, mais aussi l’espièglerie enfantine, l’imagination, la joie, donne au récit une force unique qui le rend inoubliable. Les dessins de Serge Bloch, qui font plus qu’accompagner le texte, enrichissent le propos et font de ce volume un “récit graphique” exceptionnel.

Joseph Ponthus

17h30

« A la ligne ». Le quotidien de l’industrie agro-alimentaire ou l’esclavage des temps modernes.

À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.
Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.

Aujourd’hui, vivant en France, elle fait le récit d’une jeunesse sous la dictature, suivie de la découverte de la société d’opulence occidentale. Rien n’est triste dans ses textes, mais tout est poignant. Le plus marquant, c’est le choix délibéré de l’humour. L’auteure l’affirme, son pays aime rire et elle a souhaité avec un humour très roumain, nourri de dérision, de légèreté et d’ironie, évoquer ces années terribles.

Cet humour pour raconter l’oppression, le manque, la peur, mais aussi l’espièglerie enfantine, l’imagination, la joie, donne au récit une force unique qui le rend inoubliable. Les dessins de Serge Bloch, qui font plus qu’accompagner le texte, enrichissent le propos et font de ce volume un “récit graphique” exceptionnel.